25 févr. 2013

L'hiver dans son assiette

Ma maman dit toujours qu'elle aimerait posséder un chalet pour aller s'y promener l'hiver et profiter des beautés qu'offre la nature en cette saison. Pour son anniversaire, je lui ai donc offert un cadeau pour combler tous ses rêves: un chalet sur le bord d'un lac, entouré d'arbres... et qu'elle a pu manger en bonne compagnie!

Un petit chalet, des sapins couverts de neige, un lac gelé, un ciel bleu... tout y est!
J'ai fabriqué ce dessert en faisant cuire un gâteau au chocolat dans deux moules (j'ai utilisé un plat en pyrex carré et un autre de format rectangulaire). Le carré a servi de support et j'ai découpé le rectangulaire et empilé les morceaux pour faire des montagnes. Avec le restant, j'ai découpé une forme de chalet (qui aurait aussi pu être réalisé avec des biscuits, un peu à la manière des maisons en pain d'épice).

Le gâteau complet


Le lac gelé

Le lac gelé a été fabriqué avec du fondant coloré en bleu et roulé avec un rouleau à pâte. J'ai ajouté du sucre à glacer par dessus et j'ai dessiné des ronds avec mes doigts pour donner l'impression de la neige sur la glace.

Le chalet entouré d'arbres

Le chalet est recouvert de fondant coloré collé au gâteau avec un peu de glaçage. Les arbres ont été fabriqués avec du chocolat que j'ai fait fondre au micro-ondes dans un sac ziploc. J'ai ensuite utilisé le sac comme poche à pâtisserie pour dessiner les formes sur du papier parchemin. J'ai ajouté, avant que le chocolat ait refroidi, des boules de fondant coloré rouge, pour représenter des petits fruits gelés qui attirent les oiseaux.

La neige, quant à elle, est une meringue étendue avec un couteau à beurre. Elle se travaillait très bien et avait l'avantage d'être d'un blanc éclatant. Je l'ai aussi utilisé pour faire les sapins, avec une douille et une poche à pâtisserie.

Je me suis bien amusée à créer ce paysage!

21 févr. 2013

Princesse en pantoufles

Je viens de coudre une paire de pantoufles pour une jolie princesse qui est née dernièrement. En réalité, j'avais le projet de lui fabriquer des petites pattes mais comme celles que je tricote habituellement sont assez longues à faire et que je n'ai pas souvent mes deux mains disponibles ces temps-ci, j'ai cherché une solution alternative plus rapide et mignonne quand même.


Tissus: retailles pigées dans mon stock perso

J'ai trouvé le patron dans le livre Amy Butler's little stitches for little ones. J'ai cousu la grandeur 3/6 mois. Aucun problème particulier à réaliser le modèle, si ce n'est que je n'ai pas tout compris en lisant les instructions, ce qui m'a forcé à improviser quelques étapes. J'en viens à me demander pourquoi les dictionnaires anglais/français et les traducteurs internet refusent de me traduire des termes de couture. C'est désagréable et c'est une vraie perte de temps. Si quelqu'un connaît un site spécialisé en traduction de termes couturesques, qu'il me le fasse savoir au plus tôt!!! J'ai d'ailleurs modifié le montage des différentes épaisseurs de pantoufle pour enlever le "fusible fleece" car je n'ai aucune idée de ce que c'est et de toute façon, ça ne semble pas avoir affecté le résultat final.




Les pantoufles s'attachent avec du velcro et s'ouvrent assez grand pour y mettre le pied de bébé facilement. Quant à savoir si elles tiennent bien dans le pied de mademoiselle, je n'en sais rien pour l'instant. Les parents m'en donneront des nouvelles après usage. J'espère que oui, car j'aime beaucoup le modèle et j'en referais bien d'autres à l'occasion.

La pantoufle une fois ouverte
Par contre, je dois avouer que question temps, ça n'a pas été aussi rapide à réaliser que je le croyais. Entre les cassage de tête pour traduire les instructions, le montage des petites pièces et une partie de la couture que j'ai dû faire à la main, ça m'a pris autant de temps que si je les avais tricotées. Mais bon, je suis satisfaite du résultat et ça a plu aux parents je crois!

19 févr. 2013

Tellement trooooop!

J'ai cuisiné un «monkey bread». J'ai failli ne pas le faire, car la recette contenait de la levure. Je ne cuisine jamais avec de la levure, car il faut faire lever la pâte dans un endroit chaud et humide. Et, ça, c'est un problème. J'ai essayé dans le four, dans une pièce chauffée... ça n'a jamais donné de bons résultats alors j'ai abandonné. 

Je ne voulais absolument pas faire cette recette, mais je m'étais donné comme défi personnel de réaliser toutes les recettes de mon magazine Ricardo de janvier (une fille en congé de maternité a besoin de se donner des défis... sinon, elle ne fait rien!) et le «monkey bread» était en page couverture.

Je n'avais pas le choix (??!!?). Je l'ai donc essayé. Voici le résultat: 

Le «monkey bread» dans toute sa splendeur.
Pas mal, non?
Pour faire lever la pâte, j'ai enfin trouvé un endroit chaud et humide qui fonctionne: j'ai déposé une tasse d'eau très chaude dans mon micro-ondes, j'y ai déposé mon bol de pâte et j'ai refermé la porte. La chaleur est donc restée à l'intérieur et a permis à ma recette de bien lever.


Le résultat est vraiment excellent. En fait, c'est tellement TROP bon qu'il est difficile de s'arrêter. La recette indique que c'est pour 10 portions. 10 portions raisonnables peut-être, mais a-t'on envie d'être raisonnable devant un «monkey bread»? Certainement pas! À mon avis, c'est à peine assez pour 4. Évidemment, c'est mon opinion de fille gourmande et pas raisonnable du tout... À sa sortie du four, au moment où le «monkey bread» était à son meilleur, nous en avons mangé la moitié ... à deux. Caramélisé à l'extérieur, moelleux et fondant à l'intérieur, juste d'en parler, ça me donne le goût d'en cuisiner encore.

Une recette à refaire, absolument!