27 avr. 2012

Wilbrod le douillet

Je l'ai observé dans son habitat naturel, dans le livre One-yard wonders de mon amie Kallie. Puis, comme elle avait remarqué mon intérêt presque amoureux pour l'animal, cette même Kallie m'a recopié le plan à la main et me l'a offert pour mon anniversaire.

Wilbrod le douillet

Puis, plus rien. Je l'ai oublié, occupée à des tonnes d'autres projets et le plan est resté caché dans ma pile de patrons de « futurs projets à venir ».

C'est beaucoup plus tard, par un soir où j'étais en plein végétatisme intensif sur mon divan, que j'ai entendu son cri d'alarme. Un grognement expressif, qui disait clairement «Je ne supporterai pas d'être oublié une minute de plus, j'exige que tu t'occupes de moi immédiatement.» . Je n'ai donc pas eu le choix de m'y mettre afin de le satisfaire. J'ai donc sorti mes ciseaux et j'ai mis une vieille robe en velours côtelée de ma nièce en pièces pour recréer cette charmante bête. Et j'ai grogné moi aussi, devant tous ces termes de couture en anglais que mon dictionnaire a refusé de me traduire. J'ai fini par coudre quelque chose qui ressemble au plan, bien que je ne sois pas certaine du tout que je l'aie fabriqué de la même manière qu'il était indiqué dans le bouquin.


Tissus: retailles de robe de fillette. Boutons: stock perso.


Broderies déjà présentes sur le tissus, il suffisait de placer le patron directement au bon endroit et voilà!

De cette expérience est donc né Wilbrod le douillet, l'ours le plus gentil et le plus confortable que je connaisse, toujours prêt à me tenir compagnie sur le divan, que je prend plaisir à serrer dans mes bras et et qui ne rechigne pas à servir d'oreiller quand l'occasion se présente.
Plus  de crise, plus de grognement, il ne demandait qu'à se faire aimer le pauvre chéri!



N'est-ce pas qu'il est mignon ce petit!
 
Sa bouille tout sympathique et ses coquines petites oreilles... c'est un amour.

23 avr. 2012

Préparer l'été

L'été s'en vient.
Ça se sent.
Heu, en réalité, aujourd'hui, ça ne se sent pas vraiment puisqu'il a neigé / mouillé / venté / glacé et qu'il a fait froid ( je dirais même plus, il a fait FRETTE!)
Mais quand même, il s'en vient l'été! Et en préparation du beau temps, j'ai planté mes semences pour le jardin il y a quelques semaines.
Tomates italiennes, tomates cerises, fleurs, basilic, persil, tout ce qu'il faut prévoir d'avance si on veut avoir une belle récolte à la fin de l'été.

Les tomates sont au fond, et déjà, quand on brasse les tiges, on peut respirer l'odeur si particulière à leurs plants.

Le basilic... en quantité industrielle, pour pouvoir concocter un excellent pesto maison.

Maintenant, il ne reste plus qu'à arroser et regarder grandir ces petites pousses de vie.

2 avr. 2012

Un air de printemps

Pour voir un signe clair que le printemps est à nos portes, la recette est simple:
- Mettre son réveil-matin et se lever à 5h15 un dimanche matin
- S'habiller chaudement, mettre sa tuque, ses mitaines et ses bottes d'hiver
- Faire une demi-heure de route en voiture avec un thé chaud pour se réchauffer
- S'arrêter au bord de la route, en pleine campagne, devant un champs inondé
- Grelotter en mangeant des sandwiches pour déjeuner avec ses jumelles autour du cou
- Regarder le soleil se lever tranquillement
- Attendre patiemment « le signe » !

Crédits photo: Mon chocolat!

Début du spectacle...

Et voilà, le signe printanier!

C'est à Baie-du-Febvre qu'il faut se rendre pour observer de ses yeux émerveillés le spectable des oies blanches s'envolant peu après le lever du soleil. C'est un incontournable au printemps, et ça vaut la peine de s'y rendre pour voir et entendre cette magnifique envolée. Car pour entendre, je vous le confirme, on entend très bien la cacophonie de leurs milliers de cris!

Bon printemps!